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Apple créera une App Store différente exclusivement pour l’Europe

Apple prend des mesures pour se conformer à la législation antitrust de l’Union européenne (UE), connue sous le nom de Loi sur les Marchés Numériques (DMA), adoptée l’année dernière.

Le changement principal impliquera la création d’une App Store séparée, exclusive aux pays de l’UE, où les utilisateurs d’iPhone et d’iPad pourront effectuer le sideloading d’applications tierces, comme l’exige la DMA.

La DMA stipule qu’Apple doit permettre aux développeurs de distribuer leurs applications iOS en dehors de l’App Store officiel et autorise également l’utilisation de plateformes de paiement tierces pour les transactions au sein des applications.

Pour respecter ces directives, Apple a opté pour une approche de séparation géographique, divisant l’App Store en deux versions distinctes : une pour les pays de l’UE et une autre pour le reste du monde.

Mark Gurman, de Bloomberg, rapporte qu’Apple prévoit, dans les prochaines semaines, de lancer une mise à jour pour activer le sideloading d’applications en Europe.

Cela permettra aux utilisateurs de l’UE d’installer des applications tierces sur leurs appareils iOS, un changement significatif par rapport à la politique antérieure d’Apple, qui limitait l’installation d’applications exclusivement à l’App Store officiel.

La décision de créer une App Store séparée pour l’UE semble être une réponse directe aux exigences de la législation antitrust et à la pression réglementaire en cours dans la région.

La date limite pour que les entreprises s’adaptent à la DMA est fixée au 7 mars, et Apple travaille pour se conformer aux nouvelles réglementations en temps utile.

Outre l’Union européenne, d’autres pays, tels que le Japon et les États-Unis, envisagent également d’adopter des lois similaires exigeant l’ouverture de la plateforme iOS pour le sideloading d’applications et l’utilisation de méthodes de paiement alternatives.

Cette tendance mondiale indique qu’Apple pourrait éventuellement être forcée d’implémenter des changements à l’échelle mondiale, plutôt que de traiter chaque pays individuellement en ce qui concerne les questions antitrust.

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